top of page

GALERIE DESSINS

«Il ne faut pas peindre ce qu’on voit, il faut peindre ce qu’on sent. La ligne du dessin doit toujours être un peu la ligne du coeur... prolongée.»
 

Henry Jeanson.

Dessiner est au centre de ma formation. Ce moyen de faire comprendre un concept, de communiquer ses idées est un point majeur du développement de ma sensibilité et m’apporte une grande richesse dans mon approche architecturale.

 

Prendre un crayon et une feuille se révèlent être le moyen le plus rapide d’exprimer ce que l’on a dans la tête, sans obstacles tels que la souris, l’écran de l’ordinateur ; la ligne de l’imaginaire et de la réflexion passent directement de la main à la feuille.

Ma première année fut l'occasion de découvrir le dessin de nu. Ce fut une expérience nouvelle et enrichissante. Cela m'a permis de prendre le temps de dessiner chaque courbe du corps, de détailler et d'observer comme on le fait rarement sur la silhouette d’une personne (pose de 30min).

Ce fut également l’occasion de dessiner très rapidement, d’exercer son oeil pour reproduire ce que l’on voit dans l’immédiat en un temps très limité (5 minutes par pose). L’Académie de la Grande Chaumière nous a ainsi accueilli pour des séances de dessins de nu.

Ce fut aussi le moment de découvrir de nouvelles techniques de représentation, de nouveaux outils : fusain, aquarelle, crayon fin et sec. Tout en se mettant dans des situations de dessins très différentes, allant du musée aux dessins sur le périphérique. J’ai ainsi pu découvrir de nombreux endroits et les apprécier tels qu’ils sont, en prenant le temps d’observer, d’appréhender leurs couleurs et les ambiances qui s’en dégagent.

 

Dessiner, c’est ainsi observer ce que l’on va représenter, comprendre le contexte dans lequel on s’insère. A travers la multitude de dessins que j’ai effectués pour le projet urbain de troisième année, j’ai appris à observer et aller au-delà des lignes qui structurent le dessin. Le contexte prend toute son ampleur dans le dessin. On ne reproduit pas simplement la situation, on la vit. Ces dessins ont bien souvent été effectués debout, rapidement, dans des lieux peu confortables (trottoirs de grandes routes, proche du périphérique, entourée de piétons). Ainsi, le dessin peut aller jusqu’à retranscrire la sensation d'inconfort, la précipitation, la volonté de quitter l’endroit.

bottom of page